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LE JARDIN DE NIALA

5 avril 2013

SENTEURS MARINES

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SENTEURS MARINES

 

Une fenêtre qui bat au flux du sang

ouvre un chenal dans l'endormi

d'une marée basse

Quand le silence est pris à la gorge par la brume

la toux du contact échoue les coques aux fatigues des pontons

d'un côté comme de l'autre

la mouette et le nuage sont scotchés au tableau de marche

Plus de Capitainerie

jusqu'au môle

l'air est en cale de radoub

A croire que l'iode est tombée dans le bocal de la soupe de poissons

tant la fadeur des guitares aphone l'accordéon

d'une chanson de terre-neuva

Les couinements métalliques des mâts ensablés à la sortie portuaire

vont de pair avec la rouille qui a éteint la lumière des voiles

Une grosse balise au ventre de parturiente

ne met plus ses déhanchements à bas

elle a la rigidité cadavérique de l'arête n'ayant plus une seule écaille

Galapagos les torts tuent le Cap de Bonne Espérance

par un retrait du perpétuel mouvement des rugissants

Là-bas

au front de Cordouan

plus d'éclat indiquant la passe entre les bancs de sable

et les épaves englouties

J'hume de toutes mes dernières forces le sens du vent

 

Loisobleu

5 Avril 2013

 

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LE JARDIN DE NIALA
  • Je ne sais ni lire ni écrire, alors je peins pour raconter l'histoire de mon amour de la vie. J'habite un arbre au pied d'un chemin menant tout droit au rêve. La source où j'abreuve mon imaginaire jaillit des vibrations qui privilégient la Beauté sans plus
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